Châteaux des GRENIER, d'AGRAIN

 

En 551 après J.-C., Sidon vivra un violent séisme. La ville est assez modeste et sans grande importance lorsqu'elle est prise par les Arabes. Elle sera finalement prise en 1110 par les Croisés de Baudoin, roi de Jérusalem, aidés par la flotte norvégienne. Il y aura 47 jours de blocus. Il la donne alors à l'un de ses fidèles barons, Eustache de Grenier, qui devient ainsi comte de Sidon et de Césarée. Celui-ci et ses descendants régneront ainsi jusqu'en 1260 sur la ville et ses alentours.
Sidon deviendra chef-lieu de la seigneurie de Sagette, comprenant aussi le château de Beaufort au sud-ouest, seconde des quatre baronnies du royaume de Jérusalem. Reprise avec facilité au comte Renaud de Grenier par Saladin en 1187, les remparts seront rasés. Envahie par les Arabes, rendue aux de Grenier par Saladin juste avant sa mort, attaquée par les Mongols, Sagette sera vendue par le comte Julien de Grenier aux Templiers. La ville servira de refuge aux survivants du siège de Saint-Jean d'Acre.

 

Le Château de la Sayette (ou Sagette) appartient à la famille du même nom depuis 1123. Investi par les Anglais, assiégé par les Huguenots, le château probablement fortifié au XIIIe s. est vendu comme bien national, avant d'être récupéré par Alfred de la Sayette (un descendant d'Eustache Grenier) en 1850 qui le remanie .

 

Le château de Laborie faisait partie autrefois de la châtellenie de Gagnac. La seigneurie est l'apanage, du XIIIè au XVIIIè siècle, d'une famille d'Auvergne, les Grenier

 

La campagne appelée Corsy (parc Chaplin), comprenant la maison communale actuelle, s'étend sur la moitié occidentale de la terrasse occupée à l'est par le Châtelard. A partir du XVIII siècle, Corsy appartient successivement au banquier Aimé Grenier, frère de l'assesseur baillival de Vevey, à François-Louis de Tavel, bailli de Vevey, et enfin à la famille Couvreu, qui possède dès lors les deux domaines contigus. D'après la date inscrite sur le linteau d'une porte ouvrant dans la dépendance vigneronne, c'est vers 1655 que l'on construit cet ensemble de trois bâtiments - maison de maître, dépendances rurales et vigneronnes. La maison de maître subit une restauration complète, terminée en 1838, à laquelle a pu participer l'important architecte veveysan Franel, sans doute Philippe, (mentionné en 1840 et en 1843 à propos de travaux à l'église de Corsier) mais elle semble avoir été transformée une nouvelle fois au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, peut-être vers 1897, alors que les Couvreu aménagent sa face méridionale en construisant la terrasse à la balustrade néo-classique et le pavillon

 

Le Château de GRENIER.
A la croisée du Pays d'Albret et de la Vallée du Lot, vous arriverez aux portes d'une Belle Demeure de la fin du XVIIIè siècle.
Récemment restaurée elle a conservé le charme et la douceur du temps passé et propose des chambres très vastes à la décoration raffinée : jolis tissus aux teintes chaleureuses, harmonie des couleurs, mobilier peint ...

 

...Un certain Antoine de Bex prêta serment à Amédée VIII, premier duc de Savoie et futur pape Félix V. En 1431, Antoine devenu seigneur de Bex par son mariage avec Marguerite de Blonay, vont habiter le château, lequel prit alors le nom de "château de Duin".
La famille de Duin habita le château pendant près de 150 ans, de 1431 à 1574. Ce siècle et demi d'histoire fut assez agité. Après les guerres de Bourgogne, les troupes qui avaient perdu la bataille et regagnaient l'Italie par le Grand-Saint-Bernard, s'attaquèrent en passant aux châteaux de Saint-Triphon et de Bex, les incendiant l'un après l'autre. Dans celui de Bex, il resta probablement des bâtiments encore habitables puisque le seigneur y demeura jusqu'en 1641, date à laquelle le fier castel d'autrefois, de plus en plus délabré, fut définitivement abandonné.
Le processus était du reste général à l'époque: les seigneurs délaissaient partout leur forteresse juchée sur les hauteurs, pour édifier des demeures plus confortables dans la plaine; celles-ci étant dorées de nombreuses fenêtres et faisaient l'impasse sur toute mesure défensive. David de Rovéréa, châtelain de Duin, fit construire en 1641 au Glarey le château qui porte d'abord son nom avant de devenir château Grenier, vers 1850.

 

Le château Grenier de Gavere (Belgique).
Patrimoine Militaire Protégé

 

DAVID GRENIER, descendait d'une famille de marins. Il avait lui même un père, Etienne GRENIER, marin et un grand père, Guillaume GRENIER, capitaine pilote maistre de navire en la ville de Grâce dans la seconde moitié du XVIème siècle.
David GRENIER , qui était patron de barque et échevin fut anobli en 1652 pour avoir dénocé un complot contre la Fronde au Havre dans des circonstances que l'on peut rapporter en citant en partie l'étude sur Cauville écrite par Jules BAILLIARD
en 1881:

 

Au 15e siècle, après la guerre de Cent Ans, fut élevé le logis central avec tour d'escalier, le tout dans un style inspiré du Val-de-Loir. Déjà, le château et le domaine alentour, étaient entrés en possession de la famille du Grenier. En 1612, Loup du Grenier épousa notamment Anne Martel, dame d'Oléron. En raison des terres et seigneurie héritées en cette île, il ajouta au titre de seigneur du Pin et de La Pellonnière, celui de «baron d'Oléron», lequel se transmit à son fils René, son petit-fils, également prénommé René (décédé en 1699) prenant enfin le titre de «marquis d'Oléron».
C'est à la famille du Grenier que l'on doit l'embellissement progressif du château, notamment la construction de l'aile, initialement surmontée d'une galerie, reliant le logis au "Pavillon" ci-dessus mentionné et attesté dans plusieurs actes du 18e siècle.
En 1630, fut édifié par René du Grenier, le colombier dont on possède l'acte de commande daté de 1629.

 

CHATEAU D'AGRAIN XIIIEME SIECLE (Cayres)
 Situé entre Alleyras et Ouïdes en surplomb du ruisseau de Malaval, la baronnie d'Agrain, était jadis l'une des familles "les plus considérables du Velay et du Vivarais" par ses possessions et ses alliances

 

Vers l'année 1530, noble Bernardin de Grenier, maître d'hôtel du Duc de Saboie, devient Seigneur du Châtelard.

 

Le Château de Pollinge
Placé entre le village de Reignier et la station de Monnetier-Mornex, le "château de Pollinge" surplombait la vallée de l'Arve du haut d'un plateau à près de 500 mètres d'altitude, sur lequel se dressaient ses robustes et massives constructions....
.... le château fût partiellement restauré quelques années après, suffisamment sans doute pour être rendu habitable, car le 17 septembre 1602, y mourait Monseigneur Claude de Granier, évêque de Genève.
Deux mois plus tard, c'est à Pollinge que Charles Emmanua, désireux de régler son compte avec les bourgeois de Genève, fit entreposer les échelles sur lesquelles il comptait faire franchir de nuit à son armée, les remparts de la fière cité. Cette tentative connue dans l'histoire sous le nom "d'escalade" fut effectuée dans la nuit du 11 décembre 1602.